Territoires : Bretagne, Île-de-France


Nicolas Descottes pose son regard sur les objets du quotidien et leur disparition : comment les choses commencent-elles à disparaître ? Comment les dégradations les transforment-elles et jusqu’à quel point restent-elles les mêmes ? Il questionne la capacité de l’abstraction des images à focaliser notre attention. Pour ce projet, il a été accueilli par les chercheurs spécialisés dans l’étude des microplastiques polluants à l’Institut universitaire européen de la mer à Brest. À leurs côtés, il a pu observer et photographier sous le microscope ces nouveaux aliens que l’on qualifie poliment de « biodiversité stupéfiante », cet infiniment petit désormais omniprésent dans nos océans.

Nicolas Descottes
Nicolas Descottes

Né en France en 1968. Vit entre Paris et Anvers. Depuis 1995, Nicolas Descottes travaille sur le processus de la disparition, observant l’assèchement de la mer d’Aral au Kazakhstan ou la cristallisation des forêts par le gel en Ukraine. En 2005, il commence « Collisions » au Centre de simulations des catastrophes des Pays-Bas, et des séries sur les empreintes : les traces laissées par les consommateurs de crack, les boucliers de policiers lors des émeutes. Ses séries sont exposées et publiées dans la presse.

 

 

 

 

 

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