Territoire : Île-de-France


Depuis le début des années 2000, une nouvelle population de travailleuses du sexe chinoises a fait son apparition à Paris. La plupart arrivent en France seules. Elles ne parlent pas le français, sont sans travail, endettées en Chine et finissent par « se jeter à la mer ». C’est l’expression employée pour évoquer le commerce de leur corps. Le photographe a suivi le quotidien de certaines d’entre elles pendant plusieurs mois dans différents quartiers de la capitale. Cette rencontre photographique intimiste reflète également une image du pays, à une époque donnée, dans lequel elles vivent aujourd’hui.

Boris Svartzman
Boris Svartzman

Depuis les années 2000, après des études d’anthropologie politique et de chinois, Boris Svartzman documente les conséquences de l’urbanisation sur la population chinoise, traditionnellement rurale. Ses séries « Table rase » et « La Chine chamboulée » ont été montrées à Visa pour l’image, au Lianzhou International Photo Festival, au musée de l’Architecture de Stockholm. En 2019, il a réalisé son premier long métrage documentaire, Guanzhou, une nouvelle ère.

 

 

 

 

 

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