Territoires : Bretagne, Hauts-de-France, Île -de-France, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie


Avec ce projet, Diane Grimonet tend à déconstruire le mythe de la retraite uniformément heureuse et paisible. Elle explore comment la pandémie a accentué les difficultés préexistantes des retraités et met en lumière les forces de solidarité. « J’ai commencé ce travail en 2020. La crise du Covid a agi comme un révélateur autant que comme un accélérateur de la pauvreté. Pendant ce reportage, j’ai entendu le même discours chez ces retraités : “On ne peut plus se soigner, il faut faire plusieurs magasins pour pouvoir se nourrir, tout augmente depuis le Covid et à cela s’ajoute la guerre en Ukraine. Comment peut-on vivre avec 800 ou 1 000 euros par mois ?” Certains travaillent souvent pour un salaire de misère, ils sont usés, fatigués et se sentent rejetés par la société. Leur vie professionnelle n’a déjà pas été facile, mais leur retraite s’apparente à un calvaire. »

©Mona Grimonet
©Mona Grimonet

Née en France en 1960. Vit à Paris. Après avoir été photographe de théâtre, Diane Grimonet collabore, à partir de 1989, avec Libération, la presse nationale et des ONG. Elle explore la précarité, le mal-logement et la pauvreté. En 2009, elle photographie la vie des familles à l’hôtel et les Calaisiens accueillant des migrants, en 2012, des femmes en difficulté dans un salon de beauté social et, en 2016, les personnes précaires aux abords du périphérique parisien. Ses travaux sont régulièrement exposés. Elle est membre de Hans Lucas.

 

 

 

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