Contreforts “trompeur” et saillants d’un chablis creux devenu le refuge d’animaux (tatous, fourmiliers, agoutis). Les arbres morts peuvent rester debout très longtemps avant de tomber (refuges de chauve-souris) et se décomposer d’abord de l’intérieur. À l’arrière-plan à gauche, un palmier murumuru. Il récolte dans les épines à son sommet les feuilles de la canopée qui vont descendre progressivement et se composter jusqu’à former un humus à son pied. 1700 espèces d’arbres sont indexées à l’inventaire forestier de Guyane, ici un seul hectare dénombre plus d’espèces que toute la flore réunie de métropole.
Saül, le 19/02/2022.
Sylvie Bonnot
Sylvie Bonnot
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